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les rumeursϟ Il paraîtrait que l'énorme bruit de la nuit dernière venait de l'hôpital ; Une machine aurait explosé dû à un dysfonctionnement et on y compterait deux victimes, médecin et patient. Si même à l'hôpital nous sommes en danger...

ϟ Perrault et Watson sont très souvent vus l'un en compagnie de l'autre, se tenant la main et rigolant ensemble. La rumeur court en ville qu'ils seraient en couple, bien que les deux démentent.

ϟ Une source proche d'Odin aurait affirmé que celui-ci aurait fumé des cèpes dans le but d'être shooté. Quelqu'un ne voudrait pas lui apprendre comment faire une fricassée aux champignons plutôt que de laisser pourrir son stock ?

ϟ Alice aurait pour projet de lancer un Sex shop portant le nom de "Rabbit Hole" et dont la source d'inspiration pour les produits vendus et l'égérie serait, naturellement, le réceptionniste bien connu de l'hôtel Abysse. Peut-être est-ce cela qu'il transporte dans ses caisses à travers la ville ?

ϟ Rimbaud aurait engagé un détective pour prendre des photos de Verlaine et les ajouter à sa collection personnelle. Il paraîtrait en effet que celui-ci a aménagé un véritable autel où il brûle de l'encens, invoquant on ne sait quelle divinité oubliée afin de ramener son amant dans son lit.

ϟ Un collègue de travail aurait surpris Smok qui écoutait du Miley Cyrus lors de l'une de ses gardes au poste. Il a bien insisté sur le fait qu'il s'agissait de la période Hannah Montana. On soupçonne donc qu'il possède des goodies en vue d'un futur tuning de Betty, sa moto...

ϟ Des papiers sont parvenus entre les mains de certains membres de la ville, des papiers qui révélent que Charles Dickens est un ancien acteur porno.

ϟ Il paraitrait qu'avant avoir rencontré Sherlock Holmes, John Watson était proctolgue. Cela expliquerait sa profonde connaissance en anatomie anale...

ϟ Claude Debussy ferait du racollage pour ouvrir un Host Club à Pandore ! Le compositeur a vraiment l'air d'aimer les jeunes hommes en jupette.



 
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 DEBUSSY - un éclat de ciel -

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AuteurMessage
Thug Life
Thug Life
Messages : 240
Date d'inscription : 18/06/2015
MessageSujet: DEBUSSY - un éclat de ciel -   DEBUSSY - un éclat de ciel - EmptyJeu 18 Juin - 15:31



Claude Achille Debussy

Je me nomme DEBUSSY Claude mais on m'appelle plus généralement le pianoteur. Je suis mort le 25 mars 1918 et il semblerait que je fasse parti des Compositeurs. Je suis l'auteur d'oeuvres comme Clair de Lune ou Valse Bohémienne . Je suis apparu à Pandore il y a près de dix jours et j'exerce désormais la profession de fleuriste mais il m'arrive de jouer du piano dans cafés et restaurants. Cela me permet de vivre moyennement. Pour me représenter, j'ai choisi Howl de Howl's Moving Castle, GHIBLI.


Caractère et physique • This is how I am
On dit de moi que je suis • ϟ étourdi ϟ évasif ϟ lunatique ϟ doux ϟ aimant ϟ loyal ϟ inattentif ϟ minutieux ϟ maladroit ϟ passif  ϟ passionné  ϟ inconscient  ϟ désordonné  

Mais au premier abord je suis • d'une étonnante légèreté, définie par une chevelure blonde en pagaille et des airs pensifs. Un brin de nonchalance et de maladresse dans les gestes, un soupçon d'élégance dans la parole et un zeste de bon goût vestimentaire. Chemises amples et pantalons de lin couvrant un corps molasson, ni musclé, ni maigre, aux lignes banales mais propres. Une taille moyenne pour un visage harmonieux quoiqu'un peu faussaire. Si l'âge est juste, il y a effectivement fausse donne en apparence. Traits juvéniles de par des joues rondes et un nez retroussé ; de quoi l'imaginer adolescent. La maturité est dénotée par la douceur d'un regard plus azur que le ciel lui-même - c'est là le seul attribut d'exception à une plastique des plus normales.


Histoire • Tout conte a un début et une fin
Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?


- Oh Claude, cesse de réciter des poèmes et viens plutôt m’aider à dresser la vitrine !
- Mère, chère mère, nulle récitation de Baudelaire ne devrait être tue pour quelques céramiques que ce soit.

Soupire de la femme aux mains ouvrières qui reprit alors le cours de sa charge, disposant de ça et là vases et assiettes. Au soir, les invités arriveraient afin de contempler son ouvrage et, espérait-elle, déclareraient la nouvelle collection plus belle encore que la précédente.

Les derniers vers du poème récités, Claude s’installa sur la banquette au velours usé, faisant séant parallèle à sa mère. Parmi les petites choses de la vie qu’affectionnait le garçon, il y avait le fait de contempler celle-ci s’afférer aux tâches. Son regard mimait chaque mouvement de main, chaque déplacement, avec une concentration étonnante. En ce jour, il se trouva particulièrement ému de la pitoyable condition de cette mère sienne et de cette compassion sans limite qu’elle lui suscitait.

Jamais il n’aima davantage une personne plus qu’il n’aima sa mère. Figure de la dévotion et de l’amour, à l’égale de la Vierge, dont il aimait à se remémorer les expressions. Lorsqu’il jouait du piano trop tard la nuit et qu’au seuil de sa chambre, elle venait la mine agacée, si reconnaissable de part son nez froncé et ses lèvres pincées. Lorsque son père omettait de mettre du bois dans la cheminée les matins d’hivers et qu’elle le regardait lui, son fils prodigue, avec ce sourire d’épouse découragée « ton père oubliera sa tête un jour ! »

Après son décès, Claude demeura alité pendant dix jours, trop heureux de la retrouver dans ses rêves, il ne tenait plus à s’éveiller.

En dépit de la modeste condition de sa famille, on ne lui refusa jamais ses désirs de s’épanouir non pas dans la céramique, mais dans la musique. Il rencontra une ancienne élève de Chopin qui accepta de lui donner des cours de piano moyennant peu de frais. Grâce à ce professeur particulier, il fut reçu au Conservatoire en 1872. Qu’ils étaient fiers ses parents !



- Tenez-vous vraiment à vous rendre à Moscou ? Le règne du Tsar est mis à mal par les insurgés, ce n’est pas période à s’y rendre… Mon ami, entendez raison.
- Oh Nadejda, me refuseriez-vous l’envie de contempler vos terres ? Je suis persuadé qu’elles sont à l’égale de votre beauté.  Qu’il y’est orage politique ne m’affecte pas.
- Que je veuille vous la refuser importe peu, vous n’écoutez que vous-mêmes et vos flatterie n’adouciront pas mon humeur.
- Je n’use pas de flatterie sur vous, les flatteries sont faites pour les gens narcissiques. Allons, douce amie, acceptez au moins d’être ma compagne de voyage.

Les visites de Moscou et de St. Petersbourg marquèrent un tournant dans la vie de Claude qui, après de nombreux voyages, voyait en la Russie plus de mélancolie qu’ailleurs - ce sentiment qu’il chérit plus qu’aucun autre. Au même titre que sa mère, les paysages blancs et hautes bâtisses devinrent source intarissable d’inspiration quant à l’écriture de sa musique.


Lorsqu’il cessa ses voyages et qu’il rentra à Paris, il se lia d’amitié avec Mallarmé qui l’aida à s’émanciper. Plus question de prendre en modèle les compositeurs du siècle dernier, l’heure était au renouveau. Faisant de cette pensée sa ligne de conduite, il composa quelques années plus tard "Ariettes oubliées" et "les Cinq poèmes de Baudelaire », hommage à l’homme qu’il admirait le plus. En 1902, il présenta son premier opéra "Pelleas et Mélisandre ». Le garçonnet rêveur et maladroit des tendres années venait d’entrer dans l’Histoire.


- Je suis las Louis… Je ne suis même plus capable de toucher un piano tant la douleur de mes articulations m’est terrible.
- Allons, tu as survécu à la guerre, ce n’est pas quelques rhumatismes qui vont t’avoir !
- La vieillesse Louis, doublé de ce foutu cancer… Je sens mon heure proche, je l’espère tout du moins. Les océans me manquent, Moscou me manque, voyager me manque… Or ce n’est rien comparer au piano. Louis, je ne suis plus capable de le toucher ! Louis, je ne peux plus en jouer ! Rends-toi compte. Quel vilain tour le Destin me joue-là.
- Oh Claude, que pouvons-nous face à l’inévitable…
- Rien mon ami, je le sais bien, je le sais bien…


Alors même que la Mort était devenue une ombre familière planant au dessus de son lit, notre ami ne s’arrêta pas de composer. Les souvenirs de ses parents, de sa mère surtout, les souvenirs de ses voyages et de ses amours, devinrent amis réconfortants, atténuant les souffrances du cancer. L’idée de rejoindre les cieux lui devint même, aux derniers jours, appétissante. Délivrance fut faite en mars, un jour d’hivers particulièrement doux.

Claude se sentit soudain enveloppé d’un calme plat et chaud. Le silence - qu’il eut toujours en désamour - était agréable, rassurant. Eut-il presque cru percevoir l’appel tendre de sa mère, le toucher du vent sibérien.

Autre vilain tour que lui joua le Destin qui lui préféra une nouvelle histoire plutôt qu’une fin de vie.
Ces sensations de plénitude disparurent trop vites et lorsque Claude rouvrit les yeux, douleurs évaporées ou non, un sentiment d’injustice le submergea. De quel droit lui refusait-on soudain le repos et le carcan céleste ?

Se réveiller, vivant et rajeunit, c’est également déstabilisant. Les infirmiers, après avoir retiré les files et administré quelques calmants au ressuscité, durent s’étaler en explications.

Après moult pensées, Claude accepta définitivement l’idée de mener une nouvelle vie. Réflexion faite - il y vit l’occasion de pouvoir à nouveau jouer du piano et d’apprivoiser un autre art que la musique . En effet, il s’agit aujourd’hui de se pencher sur celui dont Baudelaire s’inspira longuement : la nature.




Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler Lou ou Loulou  I love you . J'ai 21 ans et je fais du rp depuis 9 ans. J'ai trouvé le forum sur un forum partenaire et je trouve que celui-ci est un petit bijou de fraîcheur ! Je suis conquise.  :hourra: . J'aimerais rajouter que j'ai hâte de pouvoir me joindre à la communauté, de pouvoir rp surtout !  :wake:  (j'adore vos smileys)


©️ Halloween



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DEBUSSY - un éclat de ciel -

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