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les rumeursϟ Il paraîtrait que l'énorme bruit de la nuit dernière venait de l'hôpital ; Une machine aurait explosé dû à un dysfonctionnement et on y compterait deux victimes, médecin et patient. Si même à l'hôpital nous sommes en danger...

ϟ Perrault et Watson sont très souvent vus l'un en compagnie de l'autre, se tenant la main et rigolant ensemble. La rumeur court en ville qu'ils seraient en couple, bien que les deux démentent.

ϟ Une source proche d'Odin aurait affirmé que celui-ci aurait fumé des cèpes dans le but d'être shooté. Quelqu'un ne voudrait pas lui apprendre comment faire une fricassée aux champignons plutôt que de laisser pourrir son stock ?

ϟ Alice aurait pour projet de lancer un Sex shop portant le nom de "Rabbit Hole" et dont la source d'inspiration pour les produits vendus et l'égérie serait, naturellement, le réceptionniste bien connu de l'hôtel Abysse. Peut-être est-ce cela qu'il transporte dans ses caisses à travers la ville ?

ϟ Rimbaud aurait engagé un détective pour prendre des photos de Verlaine et les ajouter à sa collection personnelle. Il paraîtrait en effet que celui-ci a aménagé un véritable autel où il brûle de l'encens, invoquant on ne sait quelle divinité oubliée afin de ramener son amant dans son lit.

ϟ Un collègue de travail aurait surpris Smok qui écoutait du Miley Cyrus lors de l'une de ses gardes au poste. Il a bien insisté sur le fait qu'il s'agissait de la période Hannah Montana. On soupçonne donc qu'il possède des goodies en vue d'un futur tuning de Betty, sa moto...

ϟ Des papiers sont parvenus entre les mains de certains membres de la ville, des papiers qui révélent que Charles Dickens est un ancien acteur porno.

ϟ Il paraitrait qu'avant avoir rencontré Sherlock Holmes, John Watson était proctolgue. Cela expliquerait sa profonde connaissance en anatomie anale...

ϟ Claude Debussy ferait du racollage pour ouvrir un Host Club à Pandore ! Le compositeur a vraiment l'air d'aimer les jeunes hommes en jupette.



 
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 edgar ☾ le coeur révélateur.

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Thug Life
Thug Life
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Date d'inscription : 18/06/2015
MessageSujet: edgar ☾ le coeur révélateur.   edgar ☾ le coeur révélateur. EmptyJeu 18 Juin - 15:34



Edgar Allan Poe


Je me nomme Edgar Allan Poe mais on m'appelle plus généralement Ed' selon les préférences. Je suis mort en 1849 et il semblerait que je fasse parti des auteurs. Je suis l'auteurdu Corbeau, Lenore, Annabel Lee, un rêve dans un rêve, etc. Je suis apparu à Pandore il y a 10 ans et j'exerce désormais la profession de musicien au sein de l'Opéra, violoniste plus précisément. Cela me permet de vivre moyennement. Pour me représenter, j'ai choisi Levi Ackerman de Shingeki no Kyojin.


Une charogne
On dit de moi que je suis • perfectionniste ϟ insatisfait ϟ imaginatif ϟ braillard ϟ sarcastique ϟ curieux ϟ désabusé ϟ à l'écoute ϟ passionné ϟ lunatique ϟ enthousiaste ϟ macabre ϟ empathique ϟ cinglant ϟ courtois ϟ sensible

appréciateur de tout art existant, il est presque naturel qu'il se soit dirigé vers le violon suite à son étrange venue ici, à Pandore. Son apprentissage fut plus ou moins simple à bien des égards ; au départ complexe, c'est en comprenant la manière de bien traiter l'instrument qu'il a dompté son mécanisme. De fait, il n'a plus que l'écriture comme simple échappatoire, il lui reste la finesse des notes, la tristesse d'une corde bien tirée ou au contraire son bonheur. ϟ insomniaque, si ce n'est pas la bibine qui le perdra à nouveau, alors ce sera son manque considérable de sommeil. Tant parce qu'il ne veut pas que parce que son cerveau est toujours en éveil, parfois, il a beau se mettre dans de bonnes conditions, son corps lui dire de prendre quelques heures ; rien n'arrive, alors il attend, attend jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil pointent le bout du nez. ϟ fervent appréciateur de l'absinthe, il en garde une bouteille chez lui qu'il ouvre seulement en cas de besoin. Rarement, elle lui a d'ailleurs coûté plutôt cher, et il ne faudrait pas gaspiller ce met trop vite. Une fois chauffé, mélangé à du sucre, ses effets calmants lui permettent de mieux faire le tri parmi ses pensées volatiles. D'ailleurs, sans trop comprendre pourquoi, il use toujours de cette potion dès lors qu'il se trouve dans la baignoire dissimulée sous l'eau. ϟ si Poe ne porte que très peu de bijoux, en revanche il garde toujours une chevalière à son pouce. Celle-ci offerte par son cousin peu de temps avant sa descente vers la gueule du loup, il ne tient pas à s'en séparer pour des raisons évidentes ; elle lui rappelle qu'avant tout ça, il y avait autre chose, en tant que preuve qu'il ne souhaite rien oublier sûrement. Dans tous les cas, il a pris la sale habitude de jouer avec elle, de la faire tourner autour de son muscle lorsqu'il se trouve en situation délicate en matière d'émotivité. ϟ en matière de sales manies d'ailleurs, il en a quelques-unes dont il n'arrive pas à se débarrasser. Tout d'abord, il se pince souvent la lèvre inférieure, pour enlever les peaux mortes certes mais aussi quand il est plongé dans une réflexion, aussi problématique soit-elle. Ensuite, ses doigts tapotent souvent une surface meuble quand il ne trouve rien de mieux à faire, tapant des rythmes aussi appréciables que stressants ou mauvais selon sa tentative de jouer le virtuose. Et pour finir dans la même lignée, le rongement d'ongles est une tare qu'il hait au plus haut point, il semblerait que depuis son étrange débarquement il se soit remis à cette pratique masochiste. ϟ s'il n'est pas difficile en matière de cuisine, il y a une alliance particulière qui peut le faire fondre en deux temps trois mouvements ; le mélange pomme cannelle ne le laisse pas de marbre. Une fois que l'odeur d'une tarte tatin lui traverse les narines, son estomac ne répond plus de rien, grogne jusqu'à ce qu'il succombe à cet appel. Peu importe la viennoiserie d'ailleurs, tant qu'elle contient ces deux ingrédients. ϟ

Mais au premier abord je suis • Proche du corbeau chimérique dont il fait les éloges, l'allure du fils Poe n'est plus à défaire. D'une banalité étrange pourtant, ce n'est pas tant sa taille moyenne qui dérange, plutôt sa musculature, cette dégaine fébrile qu'il dégage, toujours malade ou au bord du malaise. Il préfère dire que sa peau porcelaine n'aime pas tant les rayons du soleil, et les cernes qui poussent sous ses billes anilines n'arrangent certainement rien. D'un bleu sombre à l'instar d'océans furieux, peut-être est-ce dû aux heures passées, aux soirées écoulées à ne plus prendre attention au sablier qui se craquelle à chaque seconde. Dormir, c'est ennuyeux, quand il rêve il n'y a de la place que pour des incompréhensions alors qu'il y a encore tant à voir lorsqu'il sort de sa couche. Constamment en mouvement ainsi que bien vêtu, il met un point d'honneur à être impeccable le Edgar, puisqu'on se fait juger sous son apparence, il cherche à attiser toute sorte d'émotion ; le dégoût, l'admiration ou pourquoi pas l'indifférence ! Il ne fait pas le tri, il s'amuse de tout, d'un rien, quand bien même ses yeux ne laissent transparaître aucune compassion, ses traits expressifs, eux, ne mentent pas. Colère, frustration, dédain ou encore joie, ses lèvres parlent autant qu'elles se meuvent sur son masque tragique. Il ne cherche plus à se perfectionner sur ce point, à plaire, tant que le miroir ne se brise pas, alors la chance continuera de lui sourire sûrement. Et c'est avec un ouvrage entre les mains qu'il contemple la bêtise de ses pairs.


Moisir parmi les ossements


La flamme vacille, bouge, vole sous la lourdeur du vide. Penché sur son bureau en bois massif, la plume entre les doigts, l'encre coulant jusqu'à son poignet, il la fixe inlassablement. Obnubilé par cette force éphémère, un sourire tendre vient à se dessiner sur ses lippes gercées par le froid de cet hiver. Il en tapote du pied par automatisme, fait grincer les planches qui soutiennent son imagination débordante puis sort de sa léthargie en entendant un ploc significatif. Une tache noire s'est incrustée dans le manuscrit jauni par la vieillesse, remarquant l'étendue des dégâts, le poète repose son instrument du Diable dans son petit écrin puis laisse s'échapper un rire sec aussi léger que le battement d'ailes d'un papillon. A côté de lui, ses élucubrations, ses délires les plus profonds s'amassent en une pile qui, un jour sans doute, touchera le rebord des étoiles. Quelle heure est-il ? Il ne sait plus tellement, peut-être une heure, deux heures, trois heures, il se pose la question un temps sans trop s'y attarder ; malgré les aiguilles qui se battent en duel dans la grande horloge de son salon. Attrapant un chiffon déjà souillé par ses nombreuses maladresses, la substance liquide s'est déjà tatouée dans ses veines, il frotte, frotte, frotte pendant plusieurs secondes en vain. Sous ses ongles, la folle écriture s'est déjà bien installée ; entre ses rêves les plus incroyables et ses cauchemars les plus sombres. A l'aube de ses trente-six ans, Edgar a encore bien des beautés à découvrir parmi les carcasses qui pullulent dans les rues. Son propre sublime. Sa propre façon d'être effrayé et en même temps fasciné d'un arbre dénué de toute feuille ; un mauvais présage, les preuves qu'un inconnu vient toujours boucler ce cercle infernal. Il n'a pas dit son dernier mot, il doit encore le coucher dans l'éternité. Parmi les décérébrés de l'amour, les adorateurs du charnel et les vantards de leur propre passé se trouvent pourtant des visionnaires, de ceux qui voient là où rien n'est visible si ce n'est la désolation.

Inspirant profondément, un frisson traverse son échine alors qu'il continue de laver ses doigts dans le tissu malléable à souhait. Quelques pas suffisent pour qu'il se retrouve face à sa fenêtre. Dehors tout est calme, paisible malgré des piliers de pubs qui marchent maladroitement entre les pavés. Ne lâchant pas sa mine satisfaite pour autant, il adresse une oeillade complice à l'immense astre qui dévore cette surface nuageuse. Elle est belle, la lune. Aussi superbe qu'une fleur se dévoilant après des semaines cachée dans sa propre enveloppe. Aussi mystérieuse qu'un murmure soufflé entre les lampadaires ; intouchable, insatiable. Certaines nuits, elle paraît bien plus grosse, capable de dévorer toute cette populace imparfaite qui court à sa propre perte ; dont lui. Lui qui chante des louanges muettes, qui voudrait se retrouver en son creux, pendre son pied dans le néant et s'endormir quand les premiers enfants s'éveillent. Il n'en est pas. Peut-être est-il seulement fait pour courir parmi les rats, pour se fondre dans ces formes innommables, ces déchets de l'humanité à qui il ne peut rien reprocher. Qui est-il ? Seulement un esprit enclin à des déboires retournant son estomac. Il les aime, Edgar, il les aime d'une passion inconsidérée autant qu'il les juge et cherche à les briser en leur mettant sous le nez une vérité qu'ils veulent éviter. Les effluves de la faucheuse ne sont jamais appréciables pour un fin gourmet, la nostalgie d'un drame ne vaut pas les compliments pour une nation. Maudit sans doute, ou au contraire sont-ce eux qui perdent la raison, pendant que lui souhaite la maintenir entre des filets trop fins, fragiles. C'est avec nonchalance qu'il recule jusqu'à buter contre la structure en ferraille qui lui sert de lit. Se laissant prendre au jeu vicieux de Morphée, son dos épouse la forme du matelas mollasson et déformé, poussiéreux comme pas deux, une fine couche de pellicules s'estompe dans l'air. La tignasse plongée dans le coussin, les bras le long de son corps marionnette il continue sa contemplation jusqu'à ce que ses paupières tombent, lourdes, comme deux épitaphes profanées. Et peut-être ne s'ouvriront-elles,
jamais plus.

☾ ☾ ☾

« Cher Monsieur, — Il y a un monsieur, plutôt dans un mauvais état, au 4e bureau de scrutins de Ryan, qui répond au nom d'Edgar A. Poe, et qui paraît dans une grande détresse et qui dit être connu de vous, et je vous assure qu'il a besoin de votre aide immédiate. Vôtre, en toute hâte, Jos. W. Walker. »

Il convulse. Son squelette se lève, puis retombe dans un rythme irrégulier, au même titre qu'un enfant apprendrait à marcher. Ce doit être ça, sa punition. Ce doit être ça, son exorcisme, son blasphème pour avoir osé parler au nom d'une entité qui n'épargne personne, ne fait pas la différence entre les peaux, ni entre les âges. Tout ça pour avoir essayé de la charmer. Valdinguant entre conscience et inconscience, il n'est plus qu'un dirigé par ses veines qui se gonflent, se dégonflent, lâchent et relâchent cette enveloppe de peau constamment. De longues heures. Ou peut-être est-ce des secondes ? Même sa propre réalité est altérée, si bien qu'il ricane dès lors que son prénom est prononcé. « EDGAR ! » Essaie son cousin pour la énième fois en le voyant dilater ses pupilles. Il en tire qu'une autre possession, qu'un balbutiement de phrases qui s'alignent sans rien vouloir dire. Il doit avoir inventé une nouvelle langue. Son front tantôt bouillant, tantôt glacial n'est pas d'accord avec le déroulement de l'opération. Il veut le détruire. Il veut le foutre en l'air l'écrivain à la plume de corneille. Il l'a déjà bien assez fait tout seul. Tout ça pour un verre, un seul verre, un deuxième pourquoi pas, puis un troisième. Croulant sous son propre péché, mêlé à l'envie ainsi qu'à la gourmandise, c'est toute sa boîte crânienne qui explose, atteinte par ses écarts les plus perfides.

Il va la rejoindre.

Il va la rejoindre, ô douce Lenore qu'il semble percevoir dans ses illusions. Elle est belle avec ses cheveux blonds qui tombent à la perfection sur son buste maigrelet. Elle est belle avec ses grands yeux célestes. Elle est belle avec son sourire qui se fend, laissant apparaître celui d'un ange. Elle est belle, malgré le cercueil dans lequel elle repose. Apaisé, il ne ressent plus les bienfaits des médicaments injectés dans son sang déjà trop fluidifié. Il n'a plus qu'à attendre. La longue, la périlleuse attente qui lui a déjà coûté trop d'inspiration perdue. Et c'est le regard rivé sur le plafond ancien qu'il s'éteint, qu'il souffle sur son étincelle fatiguée placée au milieu des ténèbres. Il l'a avalé, a dégueulé son palpitant sur le sol, l'a fixé, fixé, jusqu'à ce qu'il arrête sa musique répétitive. Boum, boum.

Boum, boum.

Au royaume des aveugles, le borgne est roi.
Au royaume des morts, Edgar est un songe.




Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler howl. J'ai 19 ans et je rp depuis 9 ans. J'ai trouvé le forum sur un top et je trouve que je n'ai rien à redire, le forum est parfait.  :plz: J'aimerais rajouter que :cant:  :bril:  :flam:  :hohoho: XOXO sur vos fesses les chatons.  :hey:  :mex:  :hug:


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edgar ☾ le coeur révélateur.

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