Paul Verlaine. « Il ne savait pas que l'Enfer, c'est l'absence »
Auteur
Message
Thug Life
Messages : 240 Date d'inscription : 18/06/2015
Sujet: Paul Verlaine. « Il ne savait pas que l'Enfer, c'est l'absence » Jeu 18 Juin - 15:16
Paul Marie Verlaine
Je me nomme Verlaine Paul mais on m'appelle plus généralement Pauvre Lélian. Je suis mort en 1896 (8 janvier) et il semblerait que je fasse parti des Groupe Auteurs. Je suis l'auteur de«Les Poètes Maudits». Je suis apparu à Pandore il y a trois ans et j'exerce désormais la profession de propriétaire de la Librairie. Cela me permet de vivre moyennement. Pour me représenter, j'ai choisi OC de rm-parfait (deviantart).
Caractère et physique • This is how I am
On dit de moi que je suis • Passionné ϟ Colérique ϟ Jaloux ϟ Alcoolique ϟ Violent ϟ Sensible ϟ Malchanceux ϟ Double-jeu ϟ Fidèle ϟ Rancunier ϟ Patient
Mais au premier abord je suis • Que dire ? Tout comme l’a été le début de sa vie, son physique n’a rien d’extraordinaire. Personne ne s’est jamais retourné à son passage, les demoiselles n’ont jamais chuchoté entre elles pour se dire combien elles le trouvaient charmant quand il passait à côté d’elles.
Pourtant, si l’on s’y fie bien, il y aurait de quoi écrire tout un poème ne serait-ce déjà que sur son regard. Allongés en amende, dorés ou bien couleur telle une effusion de bronze, profonds presque hypnotisant. Sachant se montrer doux, froids, chaleureux ou bien distants. Pourtant quasiment toujours pétillants ; ils accompagnent un visage souvent souriant. Sourire qui se veut un jour tendre et enjoué et un autre froid et colérique.
Bien qu'il soit un homme, n'a pas vraiment le gabarit de ses confrères de l'époque, bourrus, costauds. Paul, lui, du haut de son mètre soixante-dix-huit était plutôt fin. Ses épaules et ses hanches, bien que fines, étaient assez dessinées et n'étaient ni trop larges, ni trop étroites. Ses bras eux, étaient, comme le reste de son corps, finement musclés. Et n'allez pas croire que de ce fait il n'avait pas de force, ça serait commettre une erreur redoutable.
Et ses mains. Parlons-en tient. Grandes, fines, douces. Et ses doigts alors... Longs, fins, sensibles. C'était la partie de son corps dont il prenait le plus grand soin, c'était après tout, grâce à elles qu'il pouvait retranscrire sur papier ce qu'il ressentait au plus profond de lui. C'était grâce à elles que son nom avait un jour été murmuré sur toutes les bouches.
Histoire • Tout conte a un début et une fin
Tout jeune, Paul n’avait pas été une personne extraordinaire, bien au contraire. Il avait été comme monsieur et madame tout le monde. Il avait fini ses études de secondaire, était devenu bachelier à dix-huit ans et avait entreprit de faire des études de Droits. Et comme l’aurait sûrement fait monsieur ou madame tout le monde, Verlaine avait fini par abandonner l’idée de faire du droit pour se trouver, à la place, un travail.
C’est à cette période de sa vie qu’il commença à écrire, influencé grandement par Charles Baudelaire, et à fréquenter cafés et cercles littéraires. C’est là que son nom commença à se faire connaître grâce à son premier recueil publié à tout juste vingt-deux ans.
Rimbaud lui dirait bien plus tard qu’alors que lui savait quoi dire, lui, Verlaine, savait comment l’écrire.
C’était ça, son atout.
***
Dans la vie de Verlaine, il y eut trois étapes qui marquèrent son existence ; Bien qu’elles n’aient aucunement la même valeur à ses yeux et son cœur.
La mort de sa cousine. Aimée, en secret, en cachette, à l’ombre des qu’en dira-t-on. Sa mort. Sa souffrance. Sa chute dans les abymes de l’enfer. Son premier voyage sur le Styx. Ce jour, ce symbole perdu fit de lui l’homme égaré qu’il est devenu.
Son union avec Mathilde. Alors qu’au tout début son mariage était heureux et joyeux, il devint rapidement fade, quelconque et ennuyeux. Mais il l’aida à sortir de sa descente aux enfers. Ce mariage l’aida à se reprendre quelque peu en main, à moins boire, à être moins… Non. Violent il ne le fut pas moins. Bien au contraire. Il y avait des jours, quand l’absinthe n’était que sa seule amie et qu’il ne supportait plus sa femme, mégère, trop douce, trop fine… trop femme, pas assez masculine, il se laissait aller à ses pulsions. Dans ces moments-là, il n’était plus vraiment maître de lui. S’il n’avait été aussi hypocrite envers lui-même, peut-être qu’il se serait rendu compte que c’était dans ces moments-là qu’il était le vrai Verlaine. Capricieux, colérique, violent, méchant. Mais qui était-il vraiment ? N’était-il donc pas capable d’être doux, tendre, gentil et patient ? Si bien sûr… La preuve allait bientôt arriver.
Sa rencontre avec Rimbaud. Le commencement de sa fin. Le plus beau et passionnant tourment de sa vie. Son grand péché radieux. Peut-on mourir d'un coup de foudre ? Oui. Quand il avait croisé le regard de ce jeune être, Verlaine du haut de ses 27 ans et de son génie poétique avait eu l'impression que la terre tremblait, que la terre s'ouvrait tel un gouffre sous ses pieds et qu'il ne pouvait faire autrement qu'y tomber. Et il tomba. Oui. Il tomba bien bas pour cet époux infernal. Jamais content, jamais satisfait. Instable, belliqueux, arrogant... Méchant. Mais Paul n'avait jamais vraiment pu lui en vouloir.
«V.- Est-ce que tu m'aimes ?
R.- Tu sais que je t'apprécie beaucoup. Et toi, est-ce que tu m'aimes ?
V.- Oui.»
L'avait-il déjà sincèrement aimé ne serait-ce qu'une seule fois, ou n'avait-il été que le moyen pour assouvir les désirs du jeune prodige ?
***
Accoudé derrière le comptoir de sa librairie, Paul soupira, dodelinant légèrement de la tête. Pourquoi repensait-il à ça déjà ? Ah oui. Il avait ouï dire qu'un Arthur Rimbaud avait fait son entré à Pandore. L'ancien poète sourit. Comme à son habitude, Rimbaud venait à peine d'arriver qu'il faisait déjà parler de lui.
Paul était inquiet, tiraillé. Qu'allait donc t-il se passer maintenant ? Il ne se sentait la force de revivre la même histoire que son passé.
Peut-être pourraient-ils s'éviter, s'ignorer ? Ah-ah, quelle bonne blague. Ils n'avaient jamais pu s'ignorer bien longtemps, ils n'avaient jamais réussi à n'être que de simples connaissances, de simple «amis». Non. Parce que leur lien était beaucoup trop fort, beaucoup trop intense. Leur histoire de « Je t'aime moi non plus » ; c'était ça leur vie, c'était eux. Pourraient-ils vivre bien longtemps l'un sans l'autre ? Pourraient-ils vivre heureux séparément, sans se voir maintenant qu'on les avait réunis ?
Tant qu'à vivre malheureux, autant l'être à deux.
Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler Narcisse. Je suis une mamie et je rp depuis 8 ans. J'ai trouvé le forum en farfouillant et je trouve qu'il a l'air de gérer la fougère !. J'aimerais rajouter que je stresse comme un petit puceau parce que vos fiches sont toutes waouwissimes \ºoº/ !!!Nounours en chocolat sur vous♥