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les rumeursϟ Il paraîtrait que l'énorme bruit de la nuit dernière venait de l'hôpital ; Une machine aurait explosé dû à un dysfonctionnement et on y compterait deux victimes, médecin et patient. Si même à l'hôpital nous sommes en danger...

ϟ Perrault et Watson sont très souvent vus l'un en compagnie de l'autre, se tenant la main et rigolant ensemble. La rumeur court en ville qu'ils seraient en couple, bien que les deux démentent.

ϟ Une source proche d'Odin aurait affirmé que celui-ci aurait fumé des cèpes dans le but d'être shooté. Quelqu'un ne voudrait pas lui apprendre comment faire une fricassée aux champignons plutôt que de laisser pourrir son stock ?

ϟ Alice aurait pour projet de lancer un Sex shop portant le nom de "Rabbit Hole" et dont la source d'inspiration pour les produits vendus et l'égérie serait, naturellement, le réceptionniste bien connu de l'hôtel Abysse. Peut-être est-ce cela qu'il transporte dans ses caisses à travers la ville ?

ϟ Rimbaud aurait engagé un détective pour prendre des photos de Verlaine et les ajouter à sa collection personnelle. Il paraîtrait en effet que celui-ci a aménagé un véritable autel où il brûle de l'encens, invoquant on ne sait quelle divinité oubliée afin de ramener son amant dans son lit.

ϟ Un collègue de travail aurait surpris Smok qui écoutait du Miley Cyrus lors de l'une de ses gardes au poste. Il a bien insisté sur le fait qu'il s'agissait de la période Hannah Montana. On soupçonne donc qu'il possède des goodies en vue d'un futur tuning de Betty, sa moto...

ϟ Des papiers sont parvenus entre les mains de certains membres de la ville, des papiers qui révélent que Charles Dickens est un ancien acteur porno.

ϟ Il paraitrait qu'avant avoir rencontré Sherlock Holmes, John Watson était proctolgue. Cela expliquerait sa profonde connaissance en anatomie anale...

ϟ Claude Debussy ferait du racollage pour ouvrir un Host Club à Pandore ! Le compositeur a vraiment l'air d'aimer les jeunes hommes en jupette.



 
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 Winter is a prisonner of Himself.-Jack Frost [Finisht]

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Thug Life
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MessageSujet: Winter is a prisonner of Himself.-Jack Frost [Finisht]   Winter is a prisonner of Himself.-Jack Frost [Finisht] EmptyJeu 18 Juin - 15:22



   

   

   
Jack Frost

   
Je me nomme Jack Frost mais on m'appelle plus généralement Hiver, ou  Morozko dans certains pays.. J'ai été créer au   XVIIIe siècle, entre 1789 et 1865   et il semblerait que je fasse parti des Indépendants. Je suis la création de la mythologie anglo-saxonne . Je suis apparu à Pandore il y a trois ans et j'exerce désormais la profession de fossoyeur et thanatopracteur. Cela me permet de vivre pauvrement. Pour me représenter, j'ai choisi Jack Frost de The Rise of Guardians .


   Caractère et physique • This is how I am
On dit de moi que je suis • calme, aimant son travailϟ altruiste et timide ϟ insolent parfoisϟ un peu trop naïf sur les bordsϟ joueur et accroc aux jeuxϟ froid et méfiantϟ seul, aimant l’art et authentique mélomaneϟ sordide et sans pitié ni remordsϟ contradictoireϟcherchant un peu de chaleur humaineϟ sensible et rêveur.

   Mais au premier abord je suis • Eh, Jack. Alors, qu'est-ce que ça fait d'avoir des mains ? Des pieds pour courir, une langue pour parler ?

Pas grand-chose en réalité.

Jack, est du genre petit, droit et fier. Il a cet air fatigué d'un jeune homme, ayant déjà trop donné aux autres, sans compter. Le visage fin, cerné, et blanc comme un cachet d'aspirine. Ses joues creusent et son mince sourire éclairant parfois ses deux yeux pétillants de malice, lui offre une expression aérienne, rêveuse, presque nostalgique.

Sa carrure est mince, fine, si elle n'est pas frêle, mais osseuse. Jack, on dirait une branche dépourvue de ses feuilles, qui aurait vécu les ravages de l'hiver et serait prête à se brisée.

Dans un souffle, il semble expirer sa chaleur interne, expliquant sa peau froide et son agacement des fortes chaleurs. Ses mouvements, sont simples, instinctifs. Il se joue de tout, dansant, courant, son corps si sec et droit, menu et petit, semble pouvoir supporter toutes les tortures, même celles du temps. Ses longues jambes, interminables malgré sa taille peu importante, se terminent par deux pieds nus, cornés et résistants. De ses mains aux veines bleues, visibles à travers l'épiderme fin, il préférera enfiler un pull et un pantacourt déchiré, en hiver comme en été.

Être aux contacts du vent, du froid, et des éléments, la figure irradiée par la lumière du soleil ou de la lune. Par la réflexion de cet éclat, sur la neige poudreuse.

Parfois, il enfilera un long manteau de trancher abîmé, des chaussures usées, des écharpes. Des vêtements simples, mais efficaces, tout en rehaussant la finesse et la légèreté de son nouveau corps. Ses mains qui se referment sur le vide, ses yeux mobiles et alertes qui les fixent avec une fascination mêlée de rêveries, d'une joie pleine de candeur, rappellent au premier plan son air enfantin lors de ses sourires sincèrement joueur, ou vaguement pensif.

Ses cheveux clinquants contre son front, sont à jamais en broussailles, indisciplinées et aussi pures que le givre. Si Jack levait les bras vers le ciel, peut-être pourrait-il même s'envoler. Disparaitre à nouveau, et redevenir l'être inconstant et sans enveloppe qu'il a toujours été.

Après tout, Jack Frost est plus vacillant encore qu'un flocon de neige.


   Histoire • Tout conte a un début et une fin
   
Les histoires ne sont pas toutes bien retranscrites. Certaine, se perdent dans les méandres des pages, des contes et des récits urbains plus populaire. Lui, n'eut jamais rien de célèbre. Il ne fut, ni le gentil petit lutin agaçant que s'imaginaient les hommes, ni le grand vieillard imposant aux mille stalactites accroché dans le cœur de ses cheveux. Il ne posséda aucune magie enfantine, aucun don particulier à apporter le bonheur.

Jack Frost, ne fut qu'une fadaise parmi d'autre. Une légende indépendante, qui a toujours été là, dans l'hiver. Sans forme aucune, ses histoires ne lui en donnant pas de stable, il ne fut jamais qu'une faible essence. Un bruit de fond bien en arrière. Dans l'ombre et le froid, demeurait Jack Frost.

Si peu connu, si peu commun, si invisible, et pourtant partout à la fois. L'esprit soufflant le vent, gelant les branches, tuant tout ce qui passait sur son chemin, sans même le vouloir. Maudit, détesté parfois, craint souvent. À chacune de ses expirations, vibrait une tornade blanche, qui recouvrait toute chose, amenant son triste cycle saisonnier marquant la fin de l'automne.

Comme Sisyphe poussant son rocher, il ne put s'accorder un seul instant de toute son existence sur Terre. Il venait, passait, repartait... Tournant autour du monde, sans jamais rester au même endroit. Vivant dans le moindre flocon, transportant avec lui, l'Hiver, précieux trésor. Fragile.

Jack, était une contradiction. Il était l'Hiver, sans l'être. Car si lui, pouvait un jour s'éteindre, le cycle des saisons ne pouvait pas. Il était un ajout. Un bonus. L'allégorie chargée de la lourde tâche de procurer le froid nécessaire à toute vie. À tout renouveau. Faire mourir, pour que d'autres, fassent renaitre.

Qui à part lui, aurait accepté d'aimer, ce que tous appelaient, le sale boulot de toute manière ?

Le fossoyeur de la vie, l'annonciateur de la rudesse et de la difficulté. Celui-qui n'avait jamais connu ni le printemps, ni la chaleur, ni la vie. Il vivait dans un cimetière. Personne, n'aurait jamais voulu prendre sa place.

Et Jack, en était ravi.

La joie. Peut-être la première chose qu'il ressentit, avant d'être de nouveau aussi sensible qu'un roc. C'était un bonheur doux, appréciable, qui était rare.
Celui de ne vouloir céder sa place à personne. Puis, tout s'éteignit de nouveau. Jack ne ressentait, ni ennui, ni lassitude. Si son cœur était aussi gelé que semblait le croire certains humains, dont les ragots étaient parvenus à son ouï, alors il devait enfermer ses sentiments sous glace.

Jack, ne prit conscience que tardivement de ce qui pouvait s'échapper de ce stalagmite qu'il avait pour palpitant. Cela, vint de pair avec la guerre. Pendant cette période de malheurs humains, plusieurs choses le charmaient. Si la radio ne valait pas à ses yeux, les sons imparfaits des vieux phonographes de mille-neuf-cent vingt, les chants et la musique parfois patriotiques virevoltante dans les airs, lui faisait toujours tout drôle.

Il se plongeait dans une sorte de bien-être solitaire, laissant doucement voler la neige en lourde poudreuse humide qui venait s'écraser sur les visages des enfants encore innocents, lavant leurs plaies, dissimulant la saleté du monde à leurs petits yeux grand-ouverts sur le monde.

L'affection qu'il éprouva alors pour ces petits bouts d'hommes et de femmes, lui resta toujours incompréhensible. Il les regardait tout simplement jouer, formant boules de neige et jeux d'eau avec sa blanche poudre, pendant des heures. Comme un veilleur silencieux, indiscernable. Transparent, à peine là.
Mais un gardien inutile et les enfants mourraient tout autant que les parents à cette époque. Il laissait alors parler ses colères, face à tant d'impuissance et de frustration. Les plaques de givres brisaient des cous, les accidents quotidiens étaient plus nombreux, les tempêtes de neiges impossibles à gérer. Personne n'avait de répit. Parfois même, gelait-il sur place quelque ignorant osant sortir de leurs maisonnées au crépuscule tombé, dans cette période de grand froid.

L'hiver n'était pas grandement aimé, lui qui dans les anciennes nuits froides, avait pour habitude d'entendre les grand-mères baratiner entre elles, ou raconter de nombreuses histoires captivantes à leurs auditoires d'enfants et de petits enfants. Elles avalaient doucement, de leurs vielles mâchoires, des bols de gruau de fruits, en lisant des poèmes racontant comment Jack Frost pouvait être aussi terrible, que délicat.

Il apportait les fêtes, annonçait les cadeaux, les feux de cheminée et les longues soirées en familles, ou les humains appréciaient le paysage par les fenêtres mal isolées. Même s'il ne réagissait pas, il ne devait surement pas s'en rendre compte, il fondait pour ce genre de choses. Jack, aimait l'humanité, bien plus que l'humanité aimait son histoire.

Les adultes, laissaient vivre la glace grâce à leur créativité, les sculpteurs créaient à profusion, et Jack jouait avec les œuvres comme avec des soldats de plomb.

L'existence était douce. Frost aurait pu continuer ainsi. En musique, en chant, offrant un cercueil nacré à la vie, pour qu'elle puisse redémarrer à nouveau, préservant les montagnards morts dans l'exercice de la survie, avec un grand respect de leurs dépouilles. La première fois qu'il s'était rendu compte, qu'il tuait par accident, la culpabilité s'était emparée de lui. Lui plantant des centaines d'épines dans l'âme. Tout était de sa faute, après tout. C'était lui qui se chargeait de l'hiver, de sa fureur.

Mais l'évènement, malgré ces soins, se répéta. Alors, il fit ce qu'il pouvait de mieux. Il conserva les corps des morts.

Les bons sentiments qui l'habitaient, et dont il avait une incompréhension peureuse, eurent sa peau. Jack, ne put jamais s'estimer heureux dans le fond. Il avait vécu entouré de malheur, de morts, de froid et de cauchemar éveillé sans jamais se plaindre, offrant toujours le meilleur de lui-même. Ce même froid, devait forcément le rendre un jour au néant auquel il avait toujours appartenu.

Quelle contradiction mortelle.

Jamais Jack n'avait exprimé d'une manière directe des émotions vives, même les nuits où il se plongeait dans la lente et longue contemplation de la neige. Le réconfort, il le trouvait dans l'ingéniosité humaine, dans les sons qu'il ne pouvait produire, et il ne se lassait pas d'éprouver les merveilleuses sensations dues à cet élément à part, pénétrer son âme.

La réchauffant doucement, réussissant à la tiédir. À fendre, la vitale protection du froid.

Comment supporter ça ? Comment continuer à être la glace, à être de glace, face à cette tiédeur ? Cette chaleur ? Lui qui n'avait jamais connu aucun renouveau, aucun printemps, seulement l'éternel hiver si beau et qui le rendait si heureux, désirait maintenant être au cœur de cette sensation.

Cela-ce fit sans même qu'il ne puisse changer d'avis, sans même qu'il ne s'en rende compte. Le jeune esprit qu'il était, un soir se laissa porter par un hymne trop brûlant. Éveillant trop de sentiment. Et la chaleur ressentit, lui avait déchiré le cœur. Avait brisé définitivement cette couche épaisse de verglas qui le rendait sourd et aveugle à ses propres sentiments. Il n'eut pas le temps de se réparer, ni de recoller les morceaux. Le mal était fait.
Et la neige qu'il devient, s'évapora en une pluie d'étoiles blanches.

***

« Y a quelqu'un ? Frost ? »

Toujours. Sans cesse, il en arrive. Jack, referma le bouquin qu'il tenait entre ses doigts fins et se leva doucement en se frottant la nuque.

À peine, quelque année qu'il se chargeait de ce boulot dont personne ne voulait. Lui qui pensait qu'il allait voir moins de tombe à Pandore qu'ailleurs, il s'était bien planté. De nombreuses tombes de proches terriens de certains habitants, avaient été installé uniquement pour leurs bons plaisirs. Et les morts, n'arrêtent jamais. Même à Pandore.

Surtout, à Pandore. D'ailleurs, il ne cherche jamais trop loin l'état des corps quand ceux-ci sortent en état pitoyable d'une simple chute mortelle, ou sont couverts de contusions. Lui, il remet les cadavres en état et les enterre. Ce qu'il s'est passé avant cette étape, c'est l'affaire de la police. Mais il sait que tout n'est pas rose dans ce monde.

Beaucoup de boulot en perspective. La pagaille à chaque décès est presque ingérable... Des dizaines de papiers à faire signer aux proches du mort, des jours d'attentes pour libérer une place... Cela semble tout simple, mais la paperasse liée à un macchabée, c'est Frost qui se la tape ! Et ce n'était guère une partie de plaisir.

D'un pas sec, il s'élança vers la porte, et l'ouvrit d'un mouvement fluide. Main dans les poches, mâchonnant un bâton de sucette, il fut rapidement en dehors de son bureau des pompes funèbres. L'odeur des fleurs embauma son espace vital, la musique en provenance de la radio posée sur un banc non loin de la porte, résonnait dans cette partie du cimetière.

À travers les vitres ouvertes, les roses et les jonquilles, les saules pleureurs et tortueux se côtoyaient dans un seul espace vert, qu'il égayait chaque jour. Le plus bel endroit de la ville à ses yeux. Il avait travaillé dur pour donner un visage à la fois propice au deuil et au renouveau, à cet endroit. Il y travaillait encore d'ailleurs. Un cycle sans fin, qu'il entretenait là. Mais avec joie, et plaisir.

Jack soupira d'aise, avant de s'avancer vers son nouveau client, se retenant se siffler.

« Je suis là. Mettez-vous à l'aise. »

Jack, était décidément fait, pour accomplir le sale boulot. Il aimait à changer la donne des mauvais travaux, donner de la gaieté au malheur et essayer d'offrir aux familles des clients, plus qu'aulx clients eux-mêmes, ce dont tout endeuillé à besoin.

Une renaissance.


   

   
Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler Frost. J'ai XX ans et je rp depuis deux, trois ans. J'ai trouvé le forum sur internet, au pifométer, et je trouve que tout à l’air intéressent !  J'aimerais rajouter que la vie, c’est cool.


   © Halloween
   


   


   
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Winter is a prisonner of Himself.-Jack Frost [Finisht]

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