Sujet: TOUT EST BON QUAND IL EST EXCESSIF Jeu 18 Juin - 15:31
Donatien Alphonse François de Sade
Je me nomme Donatien Alphonse François de Sade mais on m'appelle plus généralement Sade ou le Marquis. Je suis mort en mille huit cent quatorze et il semblerait que je fasse parti des auteurs. Je suis l'auteur des 120 Jours de Sodome, Justine ou les Malheurs de la Vertu. Je suis apparu à Pandore il y a une dizaine d’années et j'exerce désormais la profession de maître de la débauche et de la luxure, connard fini, propriétaire du bordel Apothéose. Cela me permet de vivre aisément. Pour me représenter, j'ai choisi Belphegor de Katekyo Hitman Reborn.
le vice est toujours récompensé
On dit de moi que je suis • sadique ϟ violent ϟ joueur ϟ cruel ϟ anarchiste ϟ beau-parleur ϟ égoïste ϟ nymphomane ϟ dévoyé ϟ libertaire ϟ manipulateur ϟ élégant ϟ arrogant ϟ
ϟ un masque d’élégance fixé sur son visage, le port altier, il vous regarde de haut, dissimule sa débauche aux premiers abords ϟ des ficelles qu’il tire, des pantins qui bougent, le sourire du marionnettiste ϟ une cruauté certaine envers les corps, le plaisir de marquer, rougir, brûler, couper, lacérer ϟ douteuse interprétation du consentement, dans son sillon, les carcasses consumés par la luxure, le corps marqué par ses frasques ϟ quand il veut, il obtient, quitte à prendre sans prévenir ϟ il aurait vérifié et testé toute sa marchandise, corps qu’il loue aux autres débauchés ϟ rumeurs folles sur ses débauches, curiosité malsaine des connaissances ϟ
Mais au premier abord je suis • Blonde chevelure chatoyante, masse rebelle qui flirtent avec ses yeux d’un étrange gris, mélange génétique incertain et rare. Des lentilles écarlates qui les maquille parfois, dernière lubie de l’étrange marquis. Il y trouve une aura qui lui plait, un air un peu sanguinaire, comme si son nom ne suffisait plus à alerter la pauvre gazelle du danger qu’il représente. Au milieu des mèches blondes, une couronne s’y mêle souvent. Sade, prince de la débauche, roi de la luxure, empereur du vice. Le nez fin, légèrement pointu, à la manière de ses crocs blancs que dévoile le sourire mauvais peint sur son visage. Un air éternellement affamé, à la recherche de nouvelles proies, sensations pour stimuler le cerveau tordu. Pourtant souvent, un effort s’opère, selon la proie offerte à ses yeux, un certain charme que lui confèrent ses attraits plutôt alléchant. Les mots suaves qui vont se planter là où il le faut, avec une bien meilleure précision que les couteaux. Une peau plutôt pâle de l’homme aux multiples vices pratiqués dans l’ombre, douce pourtant qui se laisse un peu trop facilement marquée, ce qui amuse souvent l’ancien noble. D’une taille assez imposante sans pourtant passer pour un géant, il frôle le mètre quatre-vingts sans avoir à se mettre sur la pointe des pieds. Le corps en paraît plutôt maigre, son propriétaire préférant la chair sur les corps délicieux aux derrières rebondis que celle dont on peut se nourrir. Mais ce qui fait l’allure du marquis, c’est bien l’accoutrement qu’il va se choisir. S’il réserve le cuir pour quelques soirées spéciales, l’homme a l’habitude de bien se vêtir, costume taillé sur mesure, impeccable pour mieux saisir la proie. Pourtant parfois, on peut avoir la chance de croiser un autre homme, pantalon moulant, haut rayé qui découvre les épaules souvent marqués par quelques amants fougueux. Cheveux un peu emmêlés, lèvres rougies, l’air tout droit sorti d’une séance avec ses propres employés. Moue un peu mutin, un peu catin. L’homme dévoyé, le pervers dans tous ses éclats.
la vertu est toujours punie
Enchevêtrement de corps. Les peaux qui collent, les lèvres qui se perdent. Les désirs tordus, les pensées malsaines. Monstre. Déviant. On murmure sur son passage. Les regards qui trainent un peu longtemps. Les draps souillés de sang et de sperme. Rouge et blanc à l’infini. Les couleurs qui s’emmêlent. Les substances douteuses dans le corps. Désapprobation de Papa, la déception, l’angoisse, la femme qu’il lui trouve pour faire tasser les affaires. Elle est belle, la Montreuil, elle est riche aussi. Mais ça ne suffit pas. Le pauvre marquis est parti depuis longtemps déjà, plongé au fond de son addiction, un éternel sourire aux lèvres. Il viole les interdits, ça ne plaît pas. La prison, la première fois. Les murs froids et la pierre inconfortable. Mais Sade ne s’en fait pas. Il est toujours libre, dans sa tête. Alors quand l’ennui le gagne, monstre qui ronge ses entrailles. Il y a la plume qui court sur le papier, les mots tracés, les vices couchés sur le papier. Ce ne sera pas son dernier passage entre quatre murs et des barreaux, loin de là. À peine ressorti, il recommence déjà, scandales sur scandales. Murmures de tortures, empoisonnement de prostituées à l’aide d’aphrodisiaque, sodomie, les procès ne manquent pas. Et pourtant, il ne s’assagit pas. C’est le penseur anti-lumière, le philosophe tordu, le génie incompris, beaucoup trop en avance sur son temps. Rejeté, critiqué, censuré, emprisonné, balloté de toute part. Les prisons qui défilent, le rouleau de papier qui se remplit, il le tient son chef d’œuvre vicié. Et puis, la fin du siècle qui s’annonce, un vent de liberté, on le libère, comme les autres emprisonnés par le tyran en couronne. Alors lui aussi, il a les étoiles aux yeux, la cocarde tricolore, il fait quelques efforts pour qu’on oublie que lui aussi, il était des bien nés, des chanceux de l’autre côté. Mais ça ne suffit pas et puis sa famille est partie, sa femme a obtenu le divorce, ses fils partent ailleurs, loin de lui. Frappé par le désenchantement, la guillotine qui tombe à toute allure, lui aussi, il est condamné, à deux doigts d’y passer, malgré tout ce qu’il a pu fournir. Un coup de chance, une erreur administrative, on l’oublie dans sa cellule, on laisse vivre le débauché. On le libère une dernière fois. Il survit sur son art, les pièces de théâtres qu’il fait jouer, ses écrits qu’il tente de publier, de façon anonyme. Mais sa plume est reconnue, ses ouvrages saisis par la police. Les autorités en ont marre de le voir défiler, alors cette fois-ci sera la dernière, finit la prison, direction l’asile. On l’enferme chez les fous, bien qu’il soit lucide, on le laisse chez les monstres, tordus par la nature, tout comme lui. Il y rend son dernier souffle vicié, pensant que la fin était arrivée. Et pourtant, ses yeux s’ouvrent de nouveau, un autre monde qui s’offre à lui. Pandore aux milles éclats, la débauche qui le salue sur son passage, cette vieille amie. Et le sourire mauvais renait aux lèvres du Marquis.
Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler MACABRE. J'ai dix-neuf ans et je rp depuis huit ou neuf ans. J'ai trouvé le forum sur par hasard, de partenaires en partenaires et je trouve que ma foi, ce n’est pas laid par ici. J'aimerais rajouter que je vous croque les fesses